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 j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}

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Oxlene Bae Park
Oxlene Bae Park
shining star

Métier/études : 4e année d'anthropologie, à savoir ce qu'il fout encore là-bas
Situation Amoureuse : Bruce Wayne c'est un fuckboi alors pourquoi pas moi ?
J'aime : les comics. Comment ça c'est pas la question ?
Merci à : Boulet
Mes DC : lolipop osborn

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MessageSujet: j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}   j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène} EmptyVen 14 Déc - 1:32

j'aime trop ton boule, bébé // @antoni howard & ox







Les bulles explosent dans le verre, elles s’élèvent jusqu’au plafond, elles lévitent comme des astres autour de tes neurones, elles pénètrent chaques canaux de ton cerveau, embrassent ces vapeurs étranges qui font rougir tes yeux et étirent tes lèvres. La musique était si forte ce soir-là, et tout le monde dansait, et les souvenirs sont flous. Tu te souviens du costume bon marché de Billy, cette tâche verte bizarre qu’elle avait sur l’oreille, les lèvres ravageuses d’Elinor, le regard de Kathleen, c’était tellement flou. Des morceaux de mémoire qui s’entassent, qui dansent sans jamais vraiment emprunter le même rythme, chacun suivant sa propre mélodie. Une page arrachée de regards, une photo abîmée de sourires, une pellicule usée de contacts, une cassette poussiéreuse de murmures, un vague souvenir de baisers, un semblant de craquement de parquet, une sensation de froissement de vêtements et cette chaleur constante qui ravageait ton bas ventre. C’était le sacré bazar, dans ta petite tête. Il y avait des fritures sur la ligne, les visages se confondaient encore, tu n’étais plus sûre d’où tu trouvais, à présent. Une pupille après l’autre, le rayon qui t’agresse la rétine, le poids sur ton crâne, cette sensation que le drap est ton seul appareil. Muscles rouillés, ta colonne craque en même temps que les ressorts du lit grincent. T’as le coeur lourd, lui qui ne partagent pas sa mémoire avec l’organe dictateur, les deux ne font pas bons ménages, celui d’en haut ne cesse d’oublier, celui d’en bas refuse d’en parler. Alors ça continue de peser sur ta poitrine et toi, comme un con, tu comprends pas pourquoi tu te sens aussi mal. Le regard se balade, ton torse nu, le reste de ton corps pas plus vêtu sous le drap, la silhouette qui se dessine à tes côtés. Un instant de réflexion. Ça retrace les bras gonflés, la nuque dégagée, le dos large et d’un coup, tu rates un battement. D’un coup d’un seul, tu sautes du lit pour saisir ton boxer Batman histoire de retrouver un minimum de ta décence. “Putain, Toni .. Putain, putain.”. Tes doigts tremblent, se mêlent à tes mèches d’ébène, cette chambre, tu t’en souviendrais pas aussi bien si c’était pas celle de ton frère. Et ce gars, tu te rappellerais même pas de lui si c’était pas son colocataire. Le lit de Morgan est vide, t’es à moitié à poil au milieu de vêtements éparpillés dans l’action et la seule image qui te vient en tête, c’est le matelas que Max a laissé vide quand tu t’es réveillé, la première fois. Mais Toni, il est encore allongé là et toi, t’es toujours pas partit. Ox, qu’est-ce qu’il se passe, putain ?
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Antoni Howard
Antoni Howard
shining star

Métier/études : 4ème année, RI & Sciences Po.
Situation Amoureuse : le cœur qui s’émiette.
J'aime : de tout, comme il aime régulièrement à le rappeler.
Merci à : Lashana love (av), Billy Queen (gif).

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MessageSujet: Re: j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}   j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène} EmptySam 29 Déc - 13:13

j'aime trop ton boule, bébé // @oxlene bae park




Cette sensation, Toni la connaît bien. C'est un mal qui l'accompagne depuis qu'il a découvert les soirées étudiantes et la vodka orange, une gueule de bois qui lui pèse gentiment sur le crâne, comme un chat ronronnant qui se ferait les griffes, présence familière et presque rassurante. Au doux bourdonnement contre ses tympans, à la langue pâteuse dans sa bouche, Toni distingue les mélanges de plusieurs alcools forts, probablement du whisky bon marché, autre chose de plus acidulé, un cocktail à base de jus de fruits et d'alcool sucré. Il connaît, Toni, excessivement bien ce retour d'ivresse après une longue soirée ponctuée de rires, de pop et de hip-hop grand public, de discussions animées avec des amis, des inconnus, et quelque part en fond, le sourire éclatant de Billy.

Le matelas se creuse, on bouge à côté de lui. Toni remue en écho, et des miasmes de conscience lui reviennent, comme imprégnés dans son corps. Il y trouve les traces d'une ivresse différente, due à autre chose qu'aux joints, qu'à l'alcool, qu'à la voix suraiguë d'Ariana Grande dans les basses. La voix saccadée brise la légère allégresse que le nageur trouve, encore nichée sous sa peau chaude. Cette voix, il la connaît.

Toni se retourne et se redresse, plisse ses yeux fatigués, lourds des excès de la veille. Le focus se fait sur le corps blanc d'Oxlene, sur le souvenir dont il n'était jusqu'alors pas certain de l'authenticité. Ce n'était donc pas un rêve, les éclats de rires, la voix du métis plus grave que d'ordinaire, la sienne plus aiguë, le souffle d'Ox sur ses lèvres. Et le reste... Oxlene a l'air d'avoir bu plus que lui. Il a l'air chamboulé, gestes tremblants, regard troublé, allant et venant d'un point à l'autre, à la recherche d'une amarre.

Merde, oui.

Toni tâtonne alors qu'Ox jure, vérifie d'abord sur la table de chevet occupée par son propre jean -rien en dessous. « Relax Ox », fait-il sans interrompre ses recherches -il croit se rappeler avoir retiré, ou plutôt arraché, il croit se souvenir du geste précipité, pour se raccrocher plus vite à la bouche d'Oxlene, avec leurs vêtements. « C'est pas comme si ton frère avait assisté à toute la scène. » Il faut relativiser, après tout. Toni se penche au bord du lit et entreprend de fouiller dans leurs habits entassés, découvrant rapidement ses lunettes miraculeusement intactes. La vision cette fois parfaitement ajustée, il lève le nez vers son partenaire, se redresse, l'observe. Il est pâle, des cernes de fatigue encerclent ses yeux d'encre. Oxlene est une beauté même sous la panique. Toni en oublie la sienne, enfouie sous ses airs décontractés, et un sourire en coin étire ses lèvres. « Tu te rappelles vraiment de rien ? » commence-t-il en laissant affluer les sensations de la veille qui se pressent langoureusement à son souvenir, des bribes, morceaux choisis, la peau étonnamment chaude contre la sienne, les baisers passionnés, puis de plus en plus avides dans l'impatience, dans le besoin de relâcher les attaches douloureuses les retenant encore au cœur. Toni fait comme si la brûlure de Billy ne lui mordait pas encore le torse. Il constate, sur l'instant, qu'en se ravivant à nouveau, elle est un peu moins lancinante -la veille encore, elle lui avait transpercé la poitrine de son sourire, d'un de ceux, rayonnants, qui ne lui était pas adressés. Est-ce qu'il est encore anesthésié par les drogues douces ? Ou alors est-ce qu'Oxlene a absorbé de son souffle un peu de la peine suintant de son cœur ?

Toni secoue les questionnements en calant sa tête au creux de sa paume, se retenant sur son coude, aux premières loges de l'angoisse de Park. « C'était quelque chose pourtant. » Il porte encore ce sourire en coin aux lèvres, narquois, de l'air d'en savoir plus que lui alors qu'il n'en sait pas autant qu'il le voudrait -la nuit est encore un peu floue, et lui revient au compte-gouttes.
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Oxlene Bae Park
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MessageSujet: Re: j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}   j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène} EmptyDim 30 Déc - 15:26

j'aime trop ton boule, bébé // @antoni howard & ox







C’était rare de te voir dans cet état. Toi qui était si détaché, toi qui était si retiré de cette réalité. Le visage lisse de toutes émotions, les billes luisantes qui roulaient sur les silhouettes sans jamais s’y attarder pour de vrai. T’étais ce courant d’air en plein automne, un souffle invisible qui se glisse entre les feuilles tombantes. Rien de bien transcendant, rien de bien marquant, t’étais pas un gars dont on se souvenait et vice-versa. Tu t’emportais pas, tu débordais pas, tu t’laissais faire, c’était bien suffisant pour un gars comme toi. Alors quand Toni tente de te calmer, avec cette lassitude enjôleuse qui piquait gentiment le bas de ton ventre, tu voyais flou. La brume de substances ingurgitées la veille s’était dissipée pour laisser place à une espèce de tension matinale intérieure. T’as cette moue enfantine qui se forme au coin de tes lèvres, t’as pas la tête à plaisanter, t’as ce bagage sentimental qui te revient en pleine face, avec les fermetures qui claquent, les affaires qui s’éparpillent, le bordel. Tu lui jettes ton costume à la figure pour seule réponse, résigné aux vêtements de ton frère. “Encore heureux. Il s’rait capable de croire que j’l'ai fait exprès.”. T’as l’oreille qui siffle alors que tu réalises l’ampleur des mots qui sortent de ta bouche, sans rebondir dessus. C’était pas important. Si, ça l’était. Non. Pourquoi ça te revient en tête, d’un coup ? La soirée de la veille n’était pourtant pas ponctuée de cette amertume amoureuse. Les bribes qui te revenaient par épisodes ne montraient que le sourire ardent de Toni, la sensation de sa peau, de ses lèvres qui parcourent ton corps, tu sentirais presque le rouge te monter aux joues tellement ces passages étaient net dans ton esprit. Tu saisis un t-shirt dans la commode de Morgan, tes cheveux sont aussi confus que tes idées alors que le tissu ample te rappelle la différence de morphologie entre lui et toi. Il te faut plusieurs minutes avant de pouvoir enfin affronter le regard de Toni, lui et toute la concupiscence qui dégouline de ta personne. Il n’y avait que les amoureux des plaisirs charnels, ceux dont le vide n’était jamais vraiment comblé quelque soit le nombre de conquêtes, qui posaient les yeux sur toi, misérable enfant candide qui se laissait aller dans cette danse érotique. C’est bien ça, tu n’étais qu’un numéro parmi tant d’autres. Même pas la prétention d’être un trophée, une étoile en plastique collée sur le t-shirt, qu’on décollait une fois les festivités terminées. Tu devais être ce genre de conquête, aux yeux de Toni. Mais de ton côté, la symbolique était plus délicate. Les bras des hommes, tu ne t’y étais pas réfugié depuis le départ de Max. Les femmes avaient su te réconforter, du mieux qu’elles le pouvaient. Était-ce assez ? Assez pour oublier ? Jamais. Tu voyais les yeux de Max aux creux de leurs reins, sentais son souffle dans leurs gémissements, sa présence habitait la moindre de tes attentions pour un autre corps que le sien. C’était toujours la même chose. Jusqu’ à maintenant. “Si tu le dis.”. Tu ne pouvais que le croire, après tout. Et tu restes là, à le contempler sans ajouter un mot de plus, alors que les questions fusent entre tes neurones. Le contact est rompu quand tu offres ton dos pour retourner à la conquête d’un bas de survêtement. Quelque part, tu savais que c’était déjà trop tard. Toni est dans ta tête.
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Antoni Howard
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MessageSujet: Re: j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}   j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène} EmptyLun 31 Déc - 16:13

j'aime trop ton boule, bébé // @oxlene bae park




Oxlène a pris un virage à cent quatre-vingt degrés. Une moue renfrognée barre ses traits doux, la veille encore fendus de sourires, les yeux pétillants des substances consommées, visiblement à l'excès. La retombée, après l'extase, le retour brusque au quotidien, où flotte une réalité qui le fait tanguer, incertain, gêné, gueule de bois double pour quiconque n'est pas rôdé à l'exercice. Toni a le sourire qui se casse, légèrement, à l'image soudaine, fraîche, d'une Billy tous sourires ; et le costume d'infirmière jeté en pleine figure l'arrache à l'apparition, pique vive porté au torse, le geste étirant de nouveau son sourire. Toni dégage son visage et remet ses lunettes en place, reposant le regard sur Oxlène et sa recherche active dans les affaires de son frère. Coucher avec le colocataire de son frère, dans la chambre de son frère, ne devait pas être au programme de Park, aussi enfumé, aussi ivre était-il encore la veille. C'est le bonheur des mélanges et des chassés-croisés étudiants, un jeu du destin dont on tire les dés au hasard, laissant la roue tourner jusqu'à ce que les regards se croisent, et les liens distendus se nouent, solides. Toni se rappelle encore clairement, la sensation douce de se laisser porter par le sort, s'accrochant à Oxlène presque par hasard. Et il se demande un instant si Billy, si cette fissure au cœur qui le fait souffrir à chaque fois qu'il respire, ne sont pas les premiers dominos menant jusqu'au basculement, jusqu'au souffle court du métis contre le sien. Le flash le laisse idiot, et vite il se reprend, ses yeux s'arrimant à ceux de sa conquête. Ils s'observent, un instant, sans se jauger ni s'embarrasser d'autre chose qu'un simple regard, pour mieux saisir le fait qui les saisit à la lumière du matin -et peut-être distinguer, aux rayons du soleil, l'impensable contour d'un possible.

Toni reprend, quand Oxlène se détourne : « Vu ton costume, ça ne pouvait être que quelque chose. C'est la première fois que je te vois porter ce genre de choses... » Toni déplie le costume d'infirmière, et le contemple d'un air volontairement rêveur. C'est autre chose que ses T-shirts Batman, ses sweat-shirts aux couleurs de ses héros de bande-dessinée favoris. Comme toujours, Toni se rend compte qu'il s'est arrêté à la surface, et que chez Oxlène se trouve du culot, peut-être de l'insolence, le besoin tu de renverser l'ordre des choses. « Ox », commence Toni, en repoussant le costume sur le lit, le regardant encore avant de reposer le regard sur le dos obstinément opposé de Park. « Ce qui s'est passé cette nuit, c'est pas un drame, surtout à une fête comme celle-ci... Enfin, plus sérieusement si ça te gêne, je le dirai à personne. » Il hausse les épaules, craignant peu pour sa propre réputation, déjà soufflée par l'écho de nuits agitées dont il a peut-être parfois été le premier à raconter aux oreilles indiscrètes de Brown. « Et si un truc te démange, hum, demande-moi, s'tu veux. » Qu'il s'agisse de son absence de souvenir, d'une certitude flageolante, Toni n'est pas certain de se rappeler de tous les détails, mais le poids d'une nuit de débauche imprévue sur le CV d'Oxlène est déjà assez lourd pour, en plus, lui accoler un superbe déficit de mémoire.

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MessageSujet: Re: j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène}   j'aime trop ton boule, bébé {Toxlène} EmptyLun 31 Déc - 17:54

j'aime trop ton boule, bébé // @antoni howard & ox







Parfois, tu avais cette impression que ton corps abritait deux esprits. Le dominant, ta nature foncière, ce garçon distrait qui se laissait porter par les autres, âme libre qui se voyait planer entre les nuages sans se soucier du reste du monde. Cet être qui se contentait simplement d’être lui-même. Puis, il y avait l’ombre du tableau. Cet enfant seul, nerveux et peureux, dont la confiance s'effrite au premier coup de vent. Amas de pudeur qui se creuse dans les comparaisons faites entre lui et le parfait petit frère au teint de soleil. Secrètement, dans cet inconscient sombre et inavoué, tu avais honte de ton corps. Trop pâle, trop petit, trop fin, cette virilité que ton père ne s’embêtait plus à chercher chez toi, elle t’embarrassait. Quelque part, tu te complaisais dans le confort et la protection qu’offrait tes larges t-shirts et ce style décontracté. Mais ça, jamais tu ne te l’avouerais, quand bien même cette voix ridiculement basse ne cessait de te souffler ces doutes. Le choix du costume, sous les effets de tes drogues réconfortantes, t’avait paru judicieux, amusant. Jamais tu n’aurais cru qu’il plaise à un garçon comme Toni. Lui et sa confiance princière, son charisme incandescent qui attirait irrémédiablement tes yeux vers lui. Sa remarque t’arrache un haussement d’épaule. “Ah bon ? Pourtant, j’adore me balader en robe courte et porte jarretelles, bizarre que t’aies jamais remarqué.”. Tu t’essaies même à l’ironie, avec ce garçon qui semblait chambouler tes habitudes. Non pas que tu ne soies pas adepte du sarcasme, cependant, tu n’en usais qu’auprès de tes proches, comme Billy, ou Morgan, ou Max. Tu te surprends à te demander ce que ce dernier aurait pensé de ta tenue de la veille. Il aurait ri, ça, tu en étais certain. Il t’aurait potentiellement accompagné dans ta lubies en revêtant une parodie d’uniforme sexy, une agent de police, pourquoi pas, peut être une blouse de médecin, pour faire la paire. Alors que tu enfiles le pantalon ample, Toni adopte un ton sérieux qui contrastait bien avec son attitude, jusqu’ici, moqueuse. Tu le regardes de nouveau, sans rien dire, pendant de longues minutes. Tu ne t’étais jamais mis dans cet état pour une misérable nuit de passion. Alors tu soupires, le rejoignant sur le lit, à une distance respectable. “C’est juste que …”. Ta moue ressort, tu hésites à te confier. Tes précédentes -et rares- conquêtes avaient pu remarquer à quel point tu pouvais être bavard, les lendemains de soirée, quand les restes d’alcools et d’herbe pesaient encore sur ton crâne, sans en dégager cette euphorie qui t’avait mené dans ce lit. “Disons que le dernier gars avec qui j’ai couché était ... spécial. Et … Je pensais pas être capable de retenter un truc avec un mec depuis qu’il s’est barré. Bref.”. Tu déglutis sans parvenir à regarder Toni dans les yeux, comme une honte que tu n’avais jamais dévoilé à personne. “C’est un peu tendu avec Morgan, depuis cette histoire, j’préfère pas qu’il sache que j’me tape son coloc’. Enfin, que je me suis tapé son coloc.”. Tes prunelles s’attardent finalement dans celle du garçon, avec une espèce de distance sentimentale. C’était pas ton genre d’ajouter ce genre de précisions, pourtant. Mais le fait est que tu t’étais senti obligé de le faire car il n’était plus question que tu te fasses avoir par le premier latino qui chamboulait ton (coeur) cerveau.
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