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 the ballad of me & my brain (cebibi)

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Cesar Osborn
Cesar Osborn
shining star

Métier/études : en septième année de mathématiques appliquées (études majeures) et d'arts théâtrales (mineures)
Situation Amoureuse : genre c'est pas évident??
J'aime : les femmes mais il aime prétendre qu'il aime personne
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MessageSujet: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptyDim 23 Déc - 1:08

L'air n'est pas aussi présent que d'habitude, l'impression qu'il se fait plus rare et irrespirable, qu'il vient se bloquer dans le fond de sa gorge comme pour former une sorte de bille. Pourtant, il a beau respirer l'air frais de l'hiver, laissant la chaleur de sa chambre affronter le froid de l'hiver, rien n'arrange son problème. Il a toujours l'impression de suffoquer, et Cesar, il n'en peut plus. Cesar, dans son lit, scotché à un livre comme à son habitude, à réviser pour en finir le plus rapidement parce que les examens arrivent à petit pas. Et on sait tous qu'il ne se permettrait pas de rater un de ces foutus examens, la pression est bien trop présente et c'est peut-être ce qui cause ce foutu manque d'air constant. Plus il y pense, plus les causes pourraient être nombreuses. Ces derniers temps, Cesar affronte plusieurs problèmes. Que ce soit avec sa propre personne, les autres ou même l'air qu'il (essaye) de respirer. Cesar se sent affaibli, peut-être trop fatigué par ses cours, peut-être affaibli due à cette histoire qui l'a éloigné de sa propre soeur. Il n'en sait rien et n'a pas pris le temps de se concentrer sur ces petits problèmes du quotidien. Il avait mieux à faire et se noyait sous la tonne de devoirs donnés par les professeurs. Il avait mit son mal sur pause, l'a rejeté comme un vulgaire torchon sans s'en préoccuper. Et c'est à cause de ce manque d'attention à sa propre personne qu'il a dérapé. C'est de sa faute à lui, il ne peut blâmer personne. Lui qui pense qu'il n'a personne pour veiller sur lui, lui qui se laisse aller, qui se laisse sombrer sans même se poser les questions nécessaire. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que tout va bien ?  Sa vie a toujours été ennuyante, pas foutue d'être mouvementée, il pense que ces derniers temps, les choses se sont empirées. Il n'a rien à faire, si ce n'est que les cours, dormir, manger et veiller sur sa petite soeur qui semble être passer à autre chose. Ils semblent tout les deux avoir décidé de s'ignorer, laissant le venin de cette bataille s'immiscer dans leurs vies. Maintenant, Cesar le sent. Il ressent le manque, les quelques regrets, mais ne posera jamais les armes en premier. Il n'a rien fait de mal, lui. Il n'a donc aucune raison de retourner à ses pieds comme un petit chiot perdu. Non, Cesar sait se débrouiller seul. C'est un grand garçon, un homme. Il peut et se débrouillera sans personne, s'il le faut.

Tellement plongé dans ses pensées, tellement occupé à se demander pourquoi l'air est si rare dans la pièce, il vient à peine remarquer les larmes se nicher au coin de ses yeux et la jointure de ses mains tourner au blanc. Cesar est différent. Cesar a changé. Son livre se retourne bientôt au sol, chose que le brun n'aurait pas admis en temps normal. Mais aujourd'hui, le verre rempli déborde. Il a l'impression que sa tête bat à la même vitesse que son coeur, l'impression qu'elle va exploser, que son coeur va lâcher tellement ses battements sont trop rapides. - Putain. Qu'il crache dans la pièce, empêchant les larmes de couler à l'aide de ses mains, froides comme l'air de dehors. Le brun se lève, fait sûrement un million de tour sur lui-même avant que le silence ne règne après qu'il ait bien juré haut et fort, après qu'il ne se retrouve blessé. Un poing collé dans le mur, plus costaud que sa petite main fragile. Mouvement maladroit, ce n'est pas un habitué, pas un homme violent alors pourquoi? Il se met à jurer, tête contre le mur, en silence. Et inconsciemment, sa main blessée continue de frapper sur ce mur qui n'a rien demandé. En tapant, sa tête est plus légère. En tapant, l'air redevient comme plus respirable. Après quelques coups, le gamin s'arrête et observe sa main, désormais abîmée, marquée par les coups donnés pour trouver la paix. - Putain. Comme quoi, il n'arrête pas. Les larmes ont cessées de couler, mais ses yeux montrent bien qu'il a pleuré. Trahi. Il souffle, observe cette main qui ne ressemble plus à la sienne, à ce visage humidifié par les larmes, à cet homme qui n'est pas lui. Merde. Il ouvre la porte de sa main intacte et s'enfuit dans le couloir, il doit bien mettre de la glace ou de l'eau ou soigner ses articulations écorchées. Mâchoire serrée, il s'avance tête baissée en cachant sa main, ne voulant pas qu'on s'attarde dessus, au cas où s'il y aurait quelqu'un dans la cuisine ou sur son chemin. Seulement, avec toute la chance que Cesar Osborn a, sur toutes les personnes présentes dans la maison, il fallait qu'il tombe sur la seule personne qu'il ne devait et ne voulait pas croiser. Sa mâchoire aussi pu se serrer un peu plus, si elle n'était pas déjà à son maximum. Il la voit monter, dans ces foutus escaliers et lui, censé descendre, ne sait pas quoi faire. Putain. Trahi par ses grimaces et son comportement étrange, il sait déjà que c'est un homme foutu. C'est Billy, elle n'est pas dupe, pas stupide, elle le connaît, peut-être même un peu trop. Il aimerait simplement dévaler ces escaliers et aller se soigner le plus rapidement possible, mais elle est là, et la bousculer en pleine fuite n'est pas dans ses plans. Salut. Qu'il souffle, échappant une grimace en tentant d'être poli, même s'ils ont décidés de s'ignorer gentiment pendant toutes leurs foutues vacances.
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Billy Osborn
Billy Osborn
golden sun

Métier/études : 4e année de littérature (écriture créative)
Situation Amoureuse : sur le point de pé-cho
J'aime : ça n'a pas d'importance ;)) fille ou garçon ça s'embrasse!
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MessageSujet: Re: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptyDim 23 Déc - 15:54


Tant de choses subtiles chez les créatures simples de forme que sont les humains, de frôlements de souffles et de regards pour éviter de blesser, de conversations avortées. La dernière qu’elle avait eue avec son psychiatre dans l’enfance lui revenait à chaque fois comme un coup à la gorge: Elle était banale et sans grand intérêt. Il respirait doucement et s’enfonçait dans le fauteuil crème de son bureau, elle l’écoutait lui donner quelques conseils sur la respiration et le sommeil. Ils avaient déjà, secrètement abordé le problème des paternels Osborn et de leur obsession avec la turbulence de Billy, et souvent il lui rappelait qu’elle n’avait pas ce qu’on pouvait appeler une maladie, que ça s’était installé cruellement, chroniquement à force de l’avoir stigmatisée. Billy en pleurait quelques fois mais elle ne regrettait pas de se souvenir de son dernier « à la semaine prochaine. »

Ce qui avait suivi avait été plus inattendu, sordide, certains diraient. Il était mort la semaine suivante, on lui avait dit au bureau où ses collègues pratiquaient. Sur le terrain du collège, elle s’était précipitée si vite dans la mêlée que le choc avait déboîté son épaule. En la voyant tomber, ses camarades l’avaient tout de suite repêchée, un air grave sur le visage. Ils avaient tous quatorze ans pas plus, certains de longs gringalets d’autres des petits patauds essoufflés et Billy et sa main tremblante posée sur le bras, s’était mise à pleurer à grosses larmes. Elle avait fixé le gazon en tenant à peine sur ses genoux, elle soupirait, reniflait, gémissait presque. Portée à l’infirmerie, longue discussion avec la médecin en charge. Elle, perturbatrice, elle, violente? Sûrement?

Ils avaient marqué sur le front, leurs problèmes, la plupart des jours. Ce qu’il y avait de bien c’est que dans le paysage du campus, ils pouvaient se tenir sur une ligne parallèle sans se croiser. Billy était convaincue qu’elle avait le don pour enclencher le bouton terrible sur la tempe de son frère, que d’une manière où d’une autre l’accord de confiance qu’ils avaient rédigé sur des années avait été la victime d’un autodafé improvisé quand elle avait choisi de se défaire du rempart familial. Et quelque part elle se souvenait des clauses mais elle choisissait de les ignorer.

Vous savez ce jour-là, elle avait les idées bien en place, elle se précipitait dans les couloirs comme à son habitude, ses cheveux tapaient contre sa nuque et le sac avait été propulsé sur le dos distraitement, elle avait atterri dans le hall. Puis le vent passait sur le parquet, elle avait répondu presque automatiquement: « Salut! » à son frère. Les joues allumées de couleur de Billy avaient tourné cramoisi, Cesar était comme sorti d’une bagarre, elle s’était figée, son coude replié, nerveusement tripotait le hanse de son bagage. « J’ai rendez-vous alors... » Puis repoussant l’inévitable, elle parcourait le portrait de son frère balayé de fatigue, elle s’arrêtait sur ses traits négligés, le tremblement de ses membres. Elle ne l’avait jamais vu comme ça.
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Cesar Osborn
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MessageSujet: Re: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptyMar 25 Déc - 1:04

Billy avait toujours eu une place spéciale dans le coeur de son grand frère. Cesar qui venait la réconforter lorsqu'elle choisissait l'isolement, Cesar qui essayait de la comprendre et qui lui soufflait qu'elle n'était pas malade, comme les parents le prétendaient si bien. Il a toujours su que Billy avait ses démons et l'a toujours admiré pour tenir sur ses deux jambes. Elle, petite et fragile (du moins, c'est ainsi qu'il préférait la voir), savait gérer ses démons ou essayait, au moins. Il se sentait minable de ne pas savoir gérer les siens à vingt-cinq ans. Pourtant adulte, pourtant fort, il se laissait ratatiner et il n'avait pas trouvé d'autre chose à faire que de taper dans un foutu mur en sachant très bien comment ça allait se finir. Il aimerait retourner en arrière et ne pas se savoir aussi vulnérable. Pourtant, le voilà blessé, à la merci de tout le monde, paniqué devant sa soeur. Il aimerait simplement courir et fuir toutes responsabilités car il savait très bien qu'une discussion avec sa soeur à l'instant présent ne l'aiderait en rien. Au final, faire l'hypocrite alors qu'il venait de craquer ne lui offrait que la certitude que ses démons reviendraient - ce soir, demain, dans une semaine, un jour. La réalité étant qu'il en avait simplement marre de cette situation ridicule, que ce changement radical le blessait plus qu'autre chose. Être aussi distant avec sa soeur ne le soignait en rien, ça aggravait les choses. Pourtant, il ne ferait rien pour arranger cela. Non, autant continuer à taper dans les murs. Vas-y. J'ai.. J'ai des choses à faire aussi. Bye. Bloquant en début de phrase, il avait déballé le reste avec une vitesse incroyable, ignorant ses prunelles et essayant de gérer sa voix pour qu'elle ne reflète pas son état d'esprit à l'instant même. Sans lui offrir aucun regard, le brun dévala les escaliers pour se rendre dans la cuisine où il attrapa il-ne-sait-quoi dans le réfrigérateur pour le poser sur sa main après l'avoir  posé sous l'eau. Le sac entrant en contact avec sa main lui arracha une légère grimace et le voilà à soupirer en réalisant la faiblesse dont il avait fait part. Cesar se sentait vide, blessé, différent.


Dernière édition par Cesar Osborn le Sam 26 Jan - 0:35, édité 1 fois
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Billy Osborn
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MessageSujet: Re: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptyMer 26 Déc - 2:16


Tenir le masque en place peut durer le temps d’une soirée mais il finit par irriter les doigts et tendre le poignet. Billy le regarda filer, ses billes pleines de brillance mais celle de l’inquiétude. « Cesar- » Le prénom de son frère courût et dévala le long de la rampe d’escalier, elle avait un pied sur une marche et l’autre dans le vide. Billy manquait presque de tomber en suivant sagement la descente.
Cesar avait le visage adulte. La frangine pouvait dire ce qu’elle voulait sur lui et rire à ses blagues, il commençait à avoir les bons mots, à savoir ne pas se justifier quand il s’évaporait dans la nature. Billy savait ne pas poser de question, la main nerveuse commençait pourtant à frotter une joue rougie par le geste répété. Billy resta un moment dans sa position, elle fixait la porte d’en face en se demandant si quelqu’un allait sortir de là, mais vraiment c’était une excuse pour ne pas se mettre à réfléchir à ce qu’elle venait de voir. Elle le suivit, c’était pas si dur que ça, comme si inévitablement ils avaient joué la carte fuite et que leur tour était passé. « Il s’est passé quoi avec ta main? »

La voix était peu assurée mais juste parce que Billy avait grandi comme ça, entre assurance et retenue. Billy avait hésité à tracer le fil vers Cesar, elle avait loupé un bout de la scène, ça la contrariait, elle le trouvait en plein milieu, un de ces sachets de légumes congelés lui colorait les doigts en rose. Elle remarquait quelque chose d’honteux dans le geste. C’était le premier à ne rien dire quand elle se ramenait après une grosse dégringolade et les genoux bousillés, petite. Oui, encore une fois, c’était avant, ça avait changé. Maintenant, elle n’avait qu’une envie: Poser une centaine de questions à la fois. Il ne se rendait pas compte, à force, s’être dégoupillé comme une vieille grenade et, malgré tous ses efforts, l’explosion se produirait pas.
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MessageSujet: Re: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptySam 26 Jan - 0:32

Il n’est pas habitué à ce surplus de sentiments. Il n’a jamais autant goûté à la colère, douceur maléfique qui procure au corps cet excès d’adrénaline. Cesar n’aurait jamais pu encastrer son propre poing dans un mur, il n’aurait jamais eu les raisons et l’impulsivité de se blesser de la sorte. Cesar se perd, nage dans cet océan inconnu et la peur se mélange à ce tas de sentiments déjà enfui dans sa petite personne. L’océan se transforme en chemin et bientôt, on observera que ce même chemin est inexploré, comme une allée sombre qui pousse une certaine curiosité malsaine à nous lancer dans ce sentier mystérieux. Mais Cesar n’aurait jamais eu le temps, ni même l’envie, d’y mettre un pied. Cesar aime les structures parfaites, la logique, sa zone de confort : tout ça, ça ne lui ressemble pas. C’est trop peu lui, trop peu le garçon calme et posé qu’on pensait connaître. Alors pourquoi s’enfoncer la main dans un mur en sachant qu’on finira blesser ? Loin d’être idiot, peut-être que pour une fois, une seule et rare fois, le brun s’est laissé bercer par l’insouciance. Et sa main a beau faire mal, son cœur aime cette légère sensation nouvelle, celle que l’adrénaline et l’inconscience apporte.

La honte ressentie lorsqu’il aperçoit le visage de Billy dans la cuisine est peut-être plus présente que la douleur elle-même. Il aimerait qu’elle fasse demi-tour et qu’elle fasse comme si elle n’avait pas vu le sac de légumes congelés sur cette foutue main. Il aimerait qu’elle joue l’aveugle, qu’elle fasse comme si de rien était, comme si rien ne s’était passé. Cesar la savait aussi forte que lui à ce jeu, surtout après ces quelques mois d’ignorance et de fuite. Pourtant, Billy reste figée là, laissant son frère dans l’embarras. La question est plus lourde qu’elle ne paraît, surtout lorsqu’il n’a aucune réponse à lui donner. Il sait ce qu’il s’est passé, il se revoie à taper et se défouler, mais il ne connaît pas les raisons exactes de ce geste violent, ce geste qui ne lui ressemble pas. Rien de grave. Ça guérira. Il préfère nier les faits plutôt que de mentir, même si la tentation de lui dire qu’il était tombé dessus était plutôt convaincante. Il aurait aimé lui donner plus d’informations, lui expliquer. Et pourtant, pour une fois, il se fait silencieux, lui qui crèverait pour des réponses à toutes ses questions. Le brun vient s’adosser au frigo avant de poser ses prunelles sur sa sœur. Faut pas t’inquiéter, si tu t’inquiètes. Il rit nerveusement avant de rouler des yeux, changement d’humeur direct en se rendant compte qu’il n’est plus capable de comprendre ce que sa sœur peut ressentir. Avant, il connaissait chacune de ses réactions avant qu’elle ne fasse quoique ce soit. Les choses changent, et dans leurs cas, elles ont peut-être changé un peu trop vite. Tu devrais y aller. Perds pas ton temps avec ces conneries. Il a l’air blasé, autre part, comme s’il avait délaissé la situation pour respirer un bon coup. Lui, toujours droit et attentif, se laissait divaguer vers d’autres horizons plus libérateurs que ses pensées. Les images repassent, la honte régule les battements de son cœur et l’expression de son visage est fermée, froide comme la glace. On ne sait pas ce qu’il se passe dans la tête de Cesar, mais une chose est sûre, ce n’est rien de bon.
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MessageSujet: Re: the ballad of me & my brain (cebibi)    the ballad of me & my brain (cebibi)  EmptySam 26 Jan - 23:09

« Bon, tu vas m’expliquer ce qu’il se passe? » Sa vieille grenade était posée, inutilisable, incapable de faire du mal à qui que ce soit en somme. Elle avait grandi, il ne pouvait pas le nier, elle ne bougerait pas, le ton sur lequel elle abordait le problème suffisait. Billy laissa son sac tomber au sol, elle avait du temps avant de se mettre en route, elle n’avait déjà pas dormi parce qu’elle pensait à son rendez-vous et d’accord, de ce côté-ci, elle était sans doute très jeune. « Tu me fous la trouille. »

Elle sait qu’il ne voudra pas que leurs yeux se calent en deux paires jumelles, mais voilà, c’était le cas. Si sur les papiers elle avait déjà un double, dans le coeur, il était le sien, elle s’était simplement éloignée pour éviter les radiations. Il devenait de plus en plus toxique, Cesar, il perdait son sang froid. Rarement il lui avait parlé comme ça sans le sourire, celui qu’elle avait très bien en tête. Une part d’elle s’effrayait, se disait que si ça continuait comme ça, elle ne le verrait plus jamais. Billy attrape le paquet de surgelés pour tenter de le tirer de son apathie. « Tu t’es fait quoi putain Cesar? »
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